Aujourd’hui, La Libre a publié un article percutant sur la situation inquiétante dans laquelle se trouvent maintenant les associations qui aident les personnes sans-abri. Infirmiers de rue rejoint le cri d’alarme de L’Ilot et Les Petits Riens : nous aussi, nous devons adapter nos activités et revoir notre budget à la baisse alors que les besoins de nos publics sans-abri sont grandissants.

 

Vague de stress pour le secteur du sans-abrisme 

Travailleurs qui sortent du métro

Nos partenaires Les Petits Riens et l’Ilot ont lancé l’alerte : la précarité grandit parmi la population et de plus en plus de personnes sont à la rue, mais les moyens du secteur ne suivent pas. 

Aujourd'hui, le secteur du sans-abrisme est confronté à un défi majeur et certaines organisations risquent de devoir réduire considérablement leurs activités. Heureusement, ce n'est pas encore le cas pour Infirmiers de rue, mais la situation n'en est pas moins délicate.

Infirmiers de rue tient le cap

Tout d’abord, nous pouvons compter sur le soutien d’un grand nombre de donateurs·rices. Nous les remercions de tout coeur ! 

Cependant, les rentrées financières ne suivent pas la cadence des dépenses: indexation des salaires, coûts de l’énergie, etc. Les subsides restent incertains et insuffisants. 

Pour éviter le pire, Infirmiers de rue doit revoir son budget 2023 à la baisse, tant à Bruxelles qu’à Liège.  

Nous essayons de rester optimistes, mais nos activités sont bel et bien impactées :

  • Alors que nous manquons déjà de ressources humaines, nous devons limiter les remplacements et les embauches déjà programmés
  • Nous devons suspendre certains projets afin d’assurer le travail de terrain, raison d’être de notre association
  • Nous allons réviser nos objectifs pour qu’ils soient en adéquation avec nos ressources 
Travailleurs parlent avec un patient

La clé ? Rester solidaire ! 

En interne, on cherche des solutions et on se réorganise… Les équipes revoient leur fonctionnement et s’entraident. 

Et comme toujours, nous restons solidaires avec le secteur du sans-abrisme et nos bénéficiaires. Nous ne lâchons rien pour mettre fin au sans-abrisme ! 

Chaque don est indispensable

Mais le nombre de personnes en rue ne cesse d’augmenter. Sans moyens supplémentaires, la situation continuera de s’aggraver.

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