Actualités

Chez Infirmiers de rue, nous constatons régulièrement que le refus d’aide de la part des personnes sans-abri est souvent mal interprété. Derrière ce geste, qui peut sembler incompréhensible ou frustrant, se cachent des réalités complexes et des vécus profondément marqués. Pourtant, comme l'explique Pierre Ryckmans, médecin coordinateur de notre équipe : « Ce n’est pas un rejet de la main tendue, mais une réaction face à des expériences difficiles ou des solutions inadaptées. » Comprendre ces refus permet d’apporter un soutien mieux adapté et respectueux.

Rejoignez notre équipe pour les 20km de Bruxelles le 25 mai 2025, et courrez ou marchez pour montrer votre engagement pour la fin du sans-abrisme ! 

Nous y sommes : le 21 décembre, premier jour de l’hiver. Il fait froid, des personnes dorment toujours en rue. Et chaque hiver, c’est la même histoire : l’heure est venue pour la politique du thermomètre.

La Wallonie a activé son plan grand froid, allant de novembre à fin mars, sans pour autant résoudre la problématique du sans-abrisme et laissant des personnes dormir encore en rue. A Bruxelles, on surveille le thermomètre pour lancer des services qui risquent quand même la saturation. Ces plans ne permettent que des mesures temporaires. On pourrait croire que la misère est moins pire au soleil.

Je m’appelle Cloé, infirmière depuis six ans. Dès le début de ma carrière, j’ai ressenti un appel vers le social, ce qui m’a naturellement orientée vers le travail auprès des personnes sans-abri. Depuis deux ans, je fais partie de l’ASBL Infirmiers de rue, une organisation dédiée à accompagner ce public vulnérable. 

Chez Infirmiers de rue, le travail d'accompagnement va bien au-delà du fait d’aider les personnes sans-abri à quitter la rue. Une fois relogées, les difficultés rencontrées par nos bénéficiaires demeurent multiples et souvent bien plus complexes que ce que l'on pourrait imaginer.

Le logement social à Bruxelles est en crise : trop peu de logements, des listes d’attente interminables, des bâtiments vétustes, et une gestion parfois chaotique… Alors que des coupes budgétaires menacent, un collectif d’associations appelle à ne pas abandonner cette solution essentielle pour garantir un logement digne et abordable à toutes et tous.

Lisez cette carte blanche co-écrite et signée par plusieurs associations du secteur. 

Lancement de notre campagne de fin d'année : « Don après don, construisons un avenir aux personnes sans-abri » En cette fin d'année, Infirmiers de rue vous invite à rejoindre un mouvement nécessaire pour transformer la vie des personnes sans-abri. Votre soutien peut faire toute la différence : chaque don posé est une brique supplémentaire pour construire un avenir meilleur.

Éric Coune, propriétaire de la célèbre librairie The Skull, nous raconte l'histoire unique de cet endroit culte, véritable trésor pour les passionnés de bande dessinée, depuis sa fondation par ses parents. Retour sur cette épopée familiale qui a traversé les décennies et marqué la culture BD en Belgique.

Dès maintenant, jusqu'au 13 novembre 2024, faites vos enchères sur Drouot.com où vous trouverez le catalogue en entier.

Des oeuvres uniques d'artistes comme Hermann, Philippe Geluck, François Schuiten, Rosinsky, Hugo Pratt et bien plus encore !

Les plaies et les maladies chroniques, telles que le diabète ou l’hypertension, constituent des problèmes de santé fréquents chez les personnes sans-abri. Les conditions de vie précaires, l'accès limité aux soins et les comorbidités récurrentes compliquent considérablement la prise en charge de ces affections.

La vie en rue, dans des conditions extrêmement précaires de sécurité, de sommeil, d’alimentation, entraine la plupart du temps, pour des raisons pratiques ou psychologiques, une dégradation de l’hygiène du corps et des vêtements. Cet état dégradé va constituer un signal d’alerte pour les soignants, et l’importance de cette dégradation signera le plus souvent la gravité de la situation.

Chaque année, des personnes en situation de précarité trouvent la mort dans l'indifférence, sur les trottoirs de nos villes. Leur fin est souvent solitaire, marquée par l'isolement et la détresse. À l'occasion de la Toussaint, le Collectif des Morts de la Rue organise une journée d'hommage pour rappeler que ces vies comptent et ne doivent pas être oubliées.