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Comment se fait-il qu’aujourd’hui, des gens dorment encore dans la rue ? Afin d’amener quelques éléments de réponse, Brigitte mène l’enquête !

Le Collectif 1984, sous l’impulsion de Droit à un toit, vous propose sa toute nouvelle conférence spectaculée d'une heure avec débat : DREAM HOUSE®.

Lors de sa conférence nationale « Du rêve à la réalité : la fin du sans-abrisme en Belgique » de ce 14 octobre 2022, Infirmiers de rue a accueilli les professionnel·les du secteur du sans-abrisme, les politiques, et les citoyen·nes à réfléchir, ensemble, à des actions et mesures concrètes pour mettre fin au sans-abrisme au niveau national.

La journée a été marquée d’échanges constructifs et riches, futurs leviers pour faire bouger les lignes au niveau politique. En attendant le rapport de la conférence, découvrez le résumé des échanges et les photos de la journée !

Le vendredi 7 octobre 2022, vous étiez une centaine à répondre à l’appel d’Infirmiers de rue et à participer à notre soirée et nuit solidaire du Belgium Sleep Out, à Bruxelles ou en ligne, pour, ensemble, rêver à la possibilité de mettre fin au sans-abrisme. 

Ce fût un moment de solidarité et de dépassement de soi encore inédit en Belgique. Pour votre mobilisation, et votre engagement : MERCI !

Mendier représente pour les personnes sans-abri une stratégie de survie. En mendiant, elles vont disposer d’un peu d’argent avec lequel elles peuvent payer ce qui est important pour elles à ce moment-là. 

Les personnes sans-abri forment un groupe très hétérogène. Elles ont des personnalités et des caractères très différents les unes par rapport aux autres, comme dans la population générale.

Certaines sont timides, renfermées, polies, gentilles, drôles, discrètes, alors que d’autres affichent parfois un comportement plus extravagant, incohérent, qui peut sembler étrange, voire menaçant. Cela est dû, en grande partie, à leur situation, à leur état de santé physique ou mentale et leur vie en rue.

Vivre en rue est mortel, peu importe la saison. 

Dans un contexte où un hébergement d'urgence hivernal est organisé, l’hiver n’est plus nécessairement la saison la plus dangereuse. En effet, au printemps, la plupart des centres d'hébergement d'urgence ferment leurs portes, et des centaines de personnes se retrouvent dehors, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner (perte de repères, isolement, etc.).

Personne ne choisit cette option-là. Bien que chaque personne sans-abri ait sa propre histoire de vie, un parcours différent et unique, il est possible, selon un constat de terrain, d'identifier différentes causes qui peuvent conduire à l'arrivée en rue : maladie (physique ou mentale), perte d'emploi, lenteur d’une décision administrative, violences familiales, catastrophe climatique, addiction, perte d’un proche, absence de réseau (ami·es, famille), etc.

Après avoir survécu plusieurs années dans la rue, nombreuses sont les personnes sans-abri qui s’imaginent que leur situation ne changera jamais. Souvent déçues et abandonnées par le système et certains services d’aide, elles peuvent se sentir humiliées et se replier sur elles-mêmes. Le refus de toute aide devient alors un mécanisme de défense, pour mieux se prémunir d’une nouvelle défaite qui serait insurmontable d’un point de vue psychologique. 

L’ASBL Infirmiers de rue, active depuis 2006 dans la lutte contre le sans-abrisme, lance son exposition photographique dans le cadre de sa campagne « Rêve de toit, réveil chez soi ». Ce nouvel outil de sensibilisation donne un aperçu du travail d’Infirmiers de rue et des vécus de ses patient·es. L’expo sera visible lors du Belgium Sleep Out le 7 octobre, mais aussi aux Halles de Schaerbeek du 11 au 14 octobre.

[COMMUNIQUE DE PRESSE] Une étude de l'ULB calcule le coût du sans-abrisme et du relogement .Entre 30 000 et 85 000 euros par an et par personne. Tel est le coût sociétal du sans-abrisme actuellement, selon le département de recherche DULBEA de l'ULB. Le relogement des personnes sans abri entraînerait un coût comparable. C'est la première fois que le coût de l'hébergement, de l'accompagnement et du relogement des personnes sans domicile fixe est estimé en Région bruxelloise.

En 2013, Bruxelles voit naître son premier projet Housing First, puisant son inspiration des projets du même nom aux États-Unis. Aujourd’hui, près de dix ans plus tard, plus de 200 personnes ont intégré l’un de ces programmes dans notre capitale. Avec l’aide des équipes d’accompagnateurs et de leurs partenaires-logement, elles ont (re)trouvé un logement abordable et qui leur convient, ainsi que l’espoir d’une vie meilleure. Le Housing First bruxellois grandit, de nouveaux projets continuent à se développer, et, bien sûr, nous aspirons à ce que cela continue sur cette voie.

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE]

Passez, avec l’équipe d’Infirmiers de rue, une nuit sur le sol dur et froid de Tour & Taxis, sous la devise « ensemble, mettons fin au sans-abrisme ». C'est à peu près le défi que propose le Belgium Sleep Out. Avec cet événement, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre, l’ASBL Infirmiers de rue attire l'attention sur le problème du sans-abrisme et collecte des fonds pour son travail.