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Infirmiers de rue a pour but final de reloger tous ses patients et de faire en sorte que ceux-ci retrouvent une situation stable. L’accès au logement est, en effet, un des premiers leviers pour atteindre la fin du sans-abrisme. Celui-ci permet également à des milliers d’hommes et femmes vivant à la rue de retrouver leur dignité.

Via un concept unique, l’entreprise ATENOR organise la mise aux enchères de plusieurs œuvres d'art du photographe Benoît Feron, réalisées dans le cadre de l’initiative “Art for Cities”, sur la plateforme en ligne weauction.nl. Un véritable voyage artistique à travers 8 villes européennes.

La phase du post-suivi en logement, baptisée « My Way » est celle où l'on vise l'amélioration de la qualité de vie des personnes stabilisées en logement, et à terme, leur sortie définitive du suivi par Infirmiers de rue.

Avec l’image d’un morceau de carton intitulé ‘Matelas Padeböl’, l’asbl Infirmiers de rue lance une campagne qui vise à sensibiliser le public bruxellois et liégeois et à demander le soutien financier nécessaire pour pouvoir continuer à mener ses actions pour arriver au fin dus sans-abrisme.

Des organisations à travers le monde insistent pour mieux protéger les personnes sans logement du Covid-19.

En me rendant récemment dans les métros, j'observais épouvantée, les exclus du confinement. Certes, la réclusion que nous subissons n'a rien de confortable. 

Nos activités dépassent le simple accompagnement de ces personnes de la rue vers un logement fixe. Une fois les patients relogés, nous continuons à les suivre de près durant une longue période.

Notre travail de réinsertion des personnes sans-abri dans un logement stable et durable se déroule en plusieurs étapes. Le pré-suivi en est la première.

Les personnes sans solution d’hébergement sont déjà particulièrement vulnérables aux risques associés au Covid-19. Les récentes mesures gouvernementales prises afin de limiter la propagation de la Covid-19 constituent un risque d’exclusion supplémentaire pour ces personnes.

Se laver, changer de vêtements, aller aux toilettes, trouver de l'eau et de la nourriture; ces besoins vitaux sont inaccessibles pour près d'un tiers des personnes vivant dans la rue.

La Norvège et la Finlande, pionnières en matière de ‘fin du sans-abrisme’, nous apprennent qu’il y a trois mesures principales à prendre si l’on veut un jour mettre un terme au sans-abrisme.

Bruxelles, le 3 décembre 2020. Près de la moitié des personnes sans-abri interviewées sont en rue depuis minimum deux ans et deux tiers n’ont aucune source de revenus. Voilà ce qu’il ressort des résultats d’une enquête organisée en Région bruxelloise, fin septembre, par la campagne 400Toits. Par ailleurs, près d’une personne sur deux a déclaré avoir déjà été battue ou attaquée depuis qu’elle est sans-abri.