La colocation « Odon » sera le premier projet de ce type signé Infirmiers de rue. Cette solution innovante permettra de reloger des personnes sans-abri dès l’été 2023. Pour rendre cela possible, votre soutien est indispensable. En effet, il nous faut réunir la somme de 40 000 €.

Afin de mieux vous convaincre, voici quatre bonnes raisons de vous engager, à nos côtés, pour réaliser ce rêve !

 

Illustration © Pierre Lecrenier

1. Vous soutenez la réinsertion de personnes sans-abri

Pour sortir les personnes sans-abri de la rue de manière durable, nous les réinsérons dans des logements abordables et adaptés. Elles peuvent alors se reconstruire à leur rythme dans un contexte serein et à la hauteur de leurs moyens.

« Lorsque la commune d’Anderlecht nous a proposé une maison pour y créer une colocation, nous n’avons pas hésité ! Seule contrainte… La maison, très bien située et spacieuse, a besoin d’être rénovée pour accueillir les patient·es. Les travaux coûtent 40 000 €, et nous avons besoin d’aide pour les financer », explique Bénédicte, responsable du pôle Création et captation de logements d’Infirmiers de rue.

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2. Vous investissez dans un seul toit pour plusieurs personnes

Pour mettre fin au sans-abrisme, il faut pouvoir faire preuve de créativité et sortir des sentiers battus. Une colocation permettra de reloger plusieurs personnes à coûts réduits.

Bénédicte : « Reloger des personnes individuellement est toujours plus cher. Dans ce cas-ci, avec 40 000 €, nous pourrions tout aussi bien reloger 3 ou 4 personnes ! Le calcul est vite fait… Financièrement, c’est très intéressant pour Infirmiers de rue. »

« Cela l’est tout autant pour nos patient·es ! Les coûts (loyer, charges, …) seront partagés entre les locataires, comme dans une colocation classique. Ils et elles auront accès à un logement abordable pour se reconstruire en toute sérénité », complète Audrey, responsable du pôle Logement d’Infirmiers de rue.

illustration - Pierre Lecrenier

3. Vous co-financez un logement adapté aux besoins des patient·es

Cette maison, qui pourra accueillir 3 à 4 colocataires, répondra aux besoins de certain·es de nos patient·es : celui de conjuguer sécurité et vie en communauté.

Les colocataires pourront créer une dynamique d’entraide mutuelle pour parler des petites choses du quotidien, se soutenir dans les moments difficiles et contrer le sentiment de solitude.

Par ailleurs, « nous serons toujours là pour les suivre et les encadrer pour que ce retour à la vie sociale se passe au mieux. Et si l’expérience s’avère positive, cela pourrait ouvrir la voie et permettre à d’autres personnes sans-abri de bénéficier de ce type de logement ! », ajoute Audrey.

4. Vous nous aidez à réhabiliter un logement inoccupé

En 2020, on comptait plus de 5 000 personnes sans-abri et mal logées à Bruxelles, et l’on a déjà pu constater que la situation ne s’est pas améliorée depuis. Et pourtant, fin 2021, l’on comptait entre 17 000 et 26 000 logements présumés inoccupés dans la Capitale !

Bénédicte : « Si l'on arrive à mettre ce projet sur pied, c'est une une maison innocupée en moins, et trois logements en plus au bénéfice de la réinsertion des personnes en situation précaire. »

Un pas de plus vers la fin du sans-abrisme !

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